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L’épidémie inattendue de COVID-19 en 2020 se propage dans le monde entier – y compris en Chine – déclenchant une crise de santé publique internationale avec un impact immense sur l’ordre social et l’activité économique. La pandémie de COVID-19 frappe durement l’offre et la demande, perturbant les chaînes d’approvisionnement mondiales, restreignant la consommation des gens et réduisant la production, le commerce et les investissements transfrontaliers au niveau mondial.

En tant que principal pays touché par cette épidémie et l’un des principaux pays d’importation et d’exportation et l’une des principales sources d’investissements étrangers, la Chinea vu son commerce extérieur et ses investissements directs étrangers (IDE) considérablement affectés par l’anxiété, la complexité et les complications accrues de la situation économique mondiale actuelle.

La Chine, comme le reste du monde, a dû relever des défis

Les données du ministère du commerce de la République populaire de Chine (MOFCOM) montrent qu’en raison de l’épidémie de nouveau coronavirus, les investissements directs étrangers dans ce pays ont plongé de 10,8 % en glissement annuel au cours des trois premiers mois de 2020, pour atteindre 216,19 milliards de yuans. Pour le seul mois de mars, les investissements étrangers ont chuté de 14,1 % par rapport à l’année précédente.

Dans cet article, nous examinons les données récentes sur les IDE et discutons de la manière dont la Chine prévoit de stabiliser le commerce et les investissements étrangers à la suite des limitations de COVID-19.

Données sur les IDE et le commerce en 2022

La Chine reste une excellente destination pour les investissements mondiaux, les données les plus récentes montrant que les principales économies, dont la Corée du Sud, les États-Unis et l’Allemagne, ont continué d’intensifier leurs efforts en faveur du marché chinois au cours du premier semestre de cette année, réfutant ainsi les allégations de fuite de capitaux de la Chine vers d’autres régions.

Bien que les chaînes d’approvisionnement aient été affectées au premier semestre de cette année par l’épidémie, la Chine est restée un moteur de croissance pour les multinationales, et le gouvernement chinois a juré de faire de la Chine un lieu où les entreprises étrangères osent investir.

L’utilisation effective des investissements directs étrangers en Chine a atteint 723,31 milliards de yuans au cours des six premiers mois de 2022, soit une hausse de 17,4 % en glissement annuel. En dollars, les investissements étrangers en Chine ont augmenté de 112,35 milliards de dollars, soit un gain de 21,8 %, selon les données du ministère du Commerce (MOFCOM).

La Chine attire toujours les investisseurs et les entrepreneurs étrangers

Les économies primaires restent attachées au marché chinois malgré les retombées des épidémies d’Omicron, entre autres tensions. Par source, la Corée du Sud est classée première, avec une croissance de 37,2 %, suivie par les États-Unis avec 26,1 % et l’Allemagne avec 13,9 %.

Ces données montrent que l’enthousiasme des investisseurs étrangers à l’égard du marché chinois reste vif, indépendamment du désespoir mondial en général. Cette déclaration dénonce les rapports antérieurs selon lesquels les multinationales originaires des États-Unis d’Amérique et des pays européens quittent le marché chinois et détournent leurs investissements vers d’autres pays tels que le Vietnam et l’Inde.

Les chiffres en disent long sur le fait que la Chine reste une destination attrayante pour les investisseurs internationaux.

Par catégorie, le MOFCOM a indiqué que l’utilisation de base des fonds étrangers dans les industries de haute technologie a connu une hausse de 33,6 %.

Les exportations de la Corée du Sud vers la Chine ont été estimées à 13,4 milliards de dollars en mai de cette année, tandis que les importations en provenance de Chine ont dépassé les 14 milliards de dollars, selon les statistiques des douanes sud-coréennes, faisant remarquer que la Chine est le premier partenaire commercial de la Corée du Sud depuis 18 années consécutives.

Quant aux États-Unis, leurs investissements en Chine sont largement concentrés dans les domaines des véhicules et des pièces détachées à énergie nouvelle, ainsi que des machines et des équipements.

Bien qu’il y ait eu quelques rejets d’investissements vers les pays d’Asie du Sud-Est en raison des coûts de main-d’œuvre moins élevés, cela n’entre pas en conflit avec leurs plans d’investissement en Chine, qui portent davantage sur l’alliance dans les industries de haute technologie et sont conformes à la stratégie chinoise d’amélioration axée sur l’innovation.

Il n’est pas certain que ce rythme se poursuive pendant le reste de l’année. La demande d’exportations chinoises sur les marchés étrangers a diminué, car de nombreux pays reviennent à la normale après les blocages de COVID-19 et les consommateurs dépensent davantage en services et moins en produits.

De plus, l’inflation élevée dans de nombreux pays développés rend les consommateurs étrangers moins enclins à dépenser pour des importations chinoises. La croissance paresseuse des importations implique également une faible demande intérieure.

Mesures prises par la Chine pour stabiliser le commerce extérieur et les investissements en 2022

Les responsables politiques chinois ont signifié que la stabilisation du commerce et des investissements étrangers sera une tâche cruciale pour stimuler la croissance économique en 2022. La Chine a donc déjà déployé plusieurs mesures de stimulation pour améliorer l’économie face aux verrouillages stricts du COVD-19, une grande partie de l’aide allant aux petites entreprises et aux entreprises des secteurs les plus touchés.

Le 29 avril, une réunion des hauts dirigeants du PCC a mis l’accent sur la nécessité d’étendre l’ouverture de haut niveau, notant qu’il est vital de répondre activement aux besoins des entreprises étrangères et de stabiliser les capitaux étrangers et le commerce extérieur.

Le ministère chinois du commerce (MOFCOM) a nommé un groupe de travail spécial sur les grands projets d’investissement étrangers afin d’aider les entreprises étrangères à coordonner et à régler certains problèmes tels que la reprise de la production, l’entrée du personnel, la logistique et le transport pendant ce dernier conflit Omicron. Le ministère a également promis qu’au cours de la prochaine étape, il continuera à gérer de près la situation de l’épidémie, à coopérer avec les départements importants et les gouvernements locaux, et à répondre instantanément aux nouveaux problèmes signalés par les entreprises étrangères.

Face aux défis actuels qui dépassent les attentes, la Chine devrait adopter de nombreuses techniques pour équilibrer les investissements étrangers tout au long de l’année.

La Chine continuera à adopter des mesures telles que la gestion en circuit fermé et les listes blanches pour promouvoir la reprise du travail et de la production de manière systématique afin de solidifier les chaînes d’approvisionnement tout en résistant à l’épidémie.

La Chine a intensifié ses efforts pour promouvoir l’ouverture, notamment en appliquant des mesures telles que la liste négative nationale des investissements étrangers. Parallèlement, la Chine peut centraliser la protection actuelle du marché pour les entreprises étrangères et affiner l’environnement commercial.

La Chine peut également utiliser les grandes expositions économiques et commerciales telles que l’exposition internationale des importations de Chine, la foire de Canton et la foire commerciale des services pour renforcer les efforts de promotion des investissements.

Conclusion

L’IDE en Chine reste raisonnablement fort, quels que soient les défis actuels du marché chinois, et de plus, les politiques de soutien peuvent obliger davantage d’investisseurs étrangers à entrer et à se développer sur les marchés primaires en Chine.

En ce qui concerne le commerce extérieur, la solidification des chaînes logistiques et le retour au plein potentiel des ports pourraient continuer à avoir un impact favorable sur les chiffres du commerce dans les mois à venir. La facilitation et l’accélération des procédures douanières et la mise en place de canaux verts pour des marchandises spécifiques pourraient également contribuer à améliorer le commerce dans certains secteurs, et le soutien aux commerçants pourrait apporter un réconfort à court terme dont ils ont bien besoin.

En revanche, la réduction de la demande, tant sur les marchés étrangers que sur les marchés intérieurs, pourrait être plus difficile à atténuer et dépendra en partie des perspectives macroéconomiques internationales ainsi que de la situation COVID-19 dans le pays.

Alors que la Chine continue d’ouvrir ses portes aux participants étrangers, de plus en plus de sociétés de gestion de fonds étrangères s’installent en Chine pour lancer leurs activités, ce qui profitera considérablement à la nation.

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