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Bureau de Damalion Brésil

Faire des affaires au Brésil

La majorité des investisseurs étrangers qui envisagent d’étendre leur champ d’action et d’ouvrir une entreprise en Amérique du Sud choisissent le Brésil plutôt que d’autres pays. Le Brésil est perçu comme un pays prometteur pour la croissance économique, pour diverses raisons.

Le Brésil est la septième plus grande économie du monde par produit intérieur brut à parité de pouvoir d’achat. Le pays se classe 84e en termes de revenu par habitant, enregistré à 14 550 dollars en 2020. En 2020, la population du Brésil est estimée à 212,6 millions d’habitants. Le pays est membre du bloc commercial Mercosul et reste la plus grande économie d’Amérique du Sud, contribuant à près de 50 % du PIB de l’Amérique du Sud.

Pour faire des affaires au Brésil, il est impératif d’acquérir une connaissance approfondie du paysage juridique, économique et financier local. Si le pays dispose d’une base de consommateurs massive et devient peu à peu le refuge de nombreuses entreprises technologiques ces dernières années, il est aussi l’un des pays où les investisseurs étrangers ont le plus de mal à créer une entreprise. Malgré cela, le Brésil reste une nation hautement compétitive où les investissements peuvent croître de manière exponentielle au fil du temps.

Voici une liste de points à prendre en considération lorsque vous faites des affaires au Brésil :

  • Des ressources naturelles abondantes
  • Des réserves extérieures substantielles
  • Importante population de classe moyenne
  • Le secteur des services intérieurs du Brésil représente 72 % de son PIB, le secteur industriel 22,7 % et la production agricole 5,2 %.
  • Classé 124e selon l’indice de la facilité de faire des affaires de la Banque mondiale en 2020.
  • Sur la base du rapport sur la compétitivité mondiale, le Brésil avait un indice de compétitivité de 60,9 en 2019.

Les principaux avantages de faire des affaires au Brésil

  • L’établissement d’une présence au Brésil permet aux investisseurs étrangers et aux entités juridiques étrangères d’accéder facilement à d’autres pays de la région sud-américaine.
  • Les investisseurs étrangers qui font des affaires au Brésil peuvent profiter d’accords commerciaux stratégiques avec d’autres pays.
  • Les sociétés appartenant à des investisseurs étrangers mais constituées au Brésil ont un accès direct à des pays comme le Paraguay, l’Argentine et l’Uruguay, ainsi qu’à d’autres États membres participant à l’accord multilatéral du MERCOSURI.
  • Le Brésil est également membre des BRICS, un groupe commercial composé de pays émergents dont la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud. Les entreprises installées au Brésil peuvent bénéficier de possibilités d’échanges et de commerce avec les marchés des autres membres.
  • Le Brésil est un pays vaste et riche en ressources naturelles, ce qui en fait l’endroit idéal pour établir une production agricole et des entreprises commerciales connexes.
SYSTÈME JURIDIQUE

Le Brésil est une république fédérative et présidentielle. Le gouvernement est qualifié de laïc et est dirigé par le président. Le gouvernement n’est en aucun cas influencé par une quelconque organisation religieuse. La constitution du pays établit clairement la séparation des pouvoirs entre ses trois branches, à savoir l’exécutif, le judiciaire et le législatif.

Le pays suit un système de droit civil inspiré de la tradition romano-germanique. Les lois écrites sont un élément crucial de son cadre juridique. Elles prévalent sur la coutume et la jurisprudence existantes en termes d’accès à la justice.

Le Brésil adopte un système de droit civil, basé sur la tradition romano-germanique. Bien que la coutume et la jurisprudence fassent partie du cadre juridique, le droit écrit prévaut sur elles d’un point de vue interprétatif. Le droit fédéral prévoit qu’un juge ne peut recourir à l’analogie, à la coutume et aux principes généraux du droit que si la loi est muette sur une question. Les parties à un arbitrage peuvent choisir librement l’ensemble des lois et des normes qui régissent la résolution d’un litige, y compris les principes généraux du droit commercial international.

Le Brésil est une république fédérative et présidentielle. Le gouvernement est laïc et est dirigé par le président. Le gouvernement est indépendant de tout groupe ou organisation religieux.

Les lois sont créées aux niveaux fédéral, étatique et municipal. Lorsque le gouvernement fédéral et les États sont responsables de la réglementation d’une question, la loi fédérale doit créer des concepts généraux et des lignes directrices, tandis que l’État est responsable de la réglementation des détails les plus fins.

Le pouvoir exécutif peut publier des décrets qui sont prévus par la loi. Les autorités gouvernementales peuvent également publier des règles administratives afin de contrôler plus en détail dans leur juridiction.

  • Choix de l’entité

Le Brésil est généralement favorable aux investissements directs étrangers. Toutefois, certains secteurs considérés comme stratégiques par la Constitution fédérale sont soit limités aux ressortissants brésiliens, soit soumis à une autorisation gouvernementale supplémentaire. Certains des secteurs industriels qui peuvent être restreints aux investisseurs étrangers sont les suivants :

  • Institutions financières
  • Services postaux
  • Énergie nucléaire
  • Immobilier rural
  • Sécurité privée et transport
  • Frontières internationales et contiguïtés
  • Le cabotage ou le transport de citoyens et de marchandises étrangers à l’intérieur des frontières du Brésil par un avion de propriété étrangère.

En vertu de la loi 13.097 du 19 janvier 2015, qui a modifié la loi 8.080/1990, les entreprises étrangères peuvent être autorisées dans certains créneaux de la santé. La mesure provisoire 863 du 13 décembre 2012 autorise jusqu’à 100 % d’investissements étrangers dans les compagnies aériennes opérant dans le cadre de contrats de concession de vols intérieurs.

En règle générale, les investissements directs étrangers doivent être enregistrés auprès de la Banque centrale du Brésil. Pour les investissements étrangers sur le marché des valeurs mobilières, les entités étrangères doivent être entièrement enregistrées auprès de la Commission brésilienne des valeurs mobilières. En outre, les investisseurs étrangers doivent s’inscrire dans le registre des contribuables de l’Office fédéral des impôts du Brésil lorsqu’ils désignent des représentants vivant au Brésil.

Pour les investisseurs étrangers, les formes juridiques les plus courantes pour faire des affaires sont la filiale constituée en société ou la société à responsabilité limitée. Vous trouverez ci-dessous un aperçu de toutes les formes juridiques commerciales générales que les entités juridiques étrangères peuvent choisir lorsqu’elles créent une entreprise au Brésil :

  1. Limitada ou société à responsabilité limitée

La société à responsabilité limitée au Brésil ressemble beaucoup à celle des États-Unis. L’un des principaux points à prendre en compte lorsqu’on envisage de créer une SARL est la limitation des responsabilités assumées par chaque actionnaire. En principe, la responsabilité de chaque actionnaire est uniquement limitée au montant de son capital social. Malgré cela, il est important de noter que tous les actionnaires de la SARL seront tenus responsables du paiement de son capital social initial.

  • Pas de capital minimum ou maximum, sauf si l’entité est impliquée dans des activités commerciales ou engage des ressortissants étrangers en tant que directeurs et gestionnaires.
  • Une SARL fondée sur des statuts doit être enregistrée auprès de la Chambre de commerce.
  • Au moins deux actionnaires sont requis, sans exigence de pourcentage d’intérêt minimum ou maximum.
  • Les entités juridiques étrangères doivent être représentées par un résident ou un ressortissant brésilien.
  • Les SARL ne peuvent pas être enregistrées ou vendre des actions en bourse.
  • Un membre de la SARL ne peut pas vendre ses parts sans l’approbation complète des autres actionnaires.
  1. Sociedad Anonima ou société à responsabilité limitée

La société à responsabilité limitée du pays est étroitement réglementée par une loi spécifique et ressemble beaucoup aux sociétés C des États-Unis. Les sociétés étrangères qui choisissent cette forme juridique peuvent émettre différents types d’actions. La responsabilité d’un actionnaire est limitée au pourcentage d’actions qu’il a prescrit. Il est impératif pour les personnes morales étrangères de choisir un représentant légal de la société pour constituer une société à responsabilité limitée au Brésil. Une société à responsabilité limitée est idéale pour les grandes entreprises qui cherchent à lever des fonds auprès du grand public.

  • Au moins deux actionnaires, soit des personnes physiques, soit des personnes morales pour former une société à responsabilité limitée.
  • Il peut s’agir d’un marché public ou fermé, ce qui signifie que les titres et les actions seront mis à la disposition du grand public.
  • Un minimum de 10 % des parts de capital doit être déposé à la banque pour compléter la constitution.
  • Au moins 5 % du revenu net annuel doit être affecté à une réserve légale jusqu’à ce qu’elle parvienne à atteindre 20 % du capital.
  • Les actionnaires majoritaires ont le contrôle total, tandis que les actionnaires minoritaires peuvent prendre le contrôle si les autres actionnaires ne sont pas présents lors des assemblées générales.
  • Obligation de déposer des états financiers auprès du registre du commerce local et de les publier au Journal officiel et dans un grand journal privé.
  • Elle doit former son propre conseil d’administration composé de résidents fiscaux au Brésil ou de personnes titulaires d’un visa permanent, ainsi qu’un conseil d’administration qui peut comprendre des ressortissants étrangers.
  1. Partenariat silencieux ou SCP

Les sociétés silencieuses sont considérées comme des organisations non constituées en société, composées de deux membres ou plus qui prennent part aux opérations commerciales, financières et d’affaires, et qui partagent les bénéfices entre eux. Par essence, les partenariats silencieux sont généralement utilisés pour des initiatives immobilières, des projets de reforestation et le regroupement d’hôtels. Les sociétés silencieuses ont une durée de vie limitée, ce qui signifie que la société disparaîtra une fois que les opérations auront été réalisées.

  • Au moins un membre sera tenu responsable de la gestion et des opérations de la société. Ce partenaire ostensible sera responsable de toute responsabilité devant les tiers.
  • Les autres partenaires, également appelés partenaires silencieux, ne seront responsables envers le partenaire ostensible qu’en ce qui concerne les obligations envers les tiers. Leur responsabilité est limitée à la quantité du partenaire ostensible.
  • Selon la législation fiscale brésilienne, les sociétés en commandite sont similaires aux sociétés pour ce qui est de l’impôt sur le revenu.
  1. Consortium

Il s’agit d’un rassemblement collectif de sociétés et d’entreprises ayant pour seul but de mener une opération ou une activité limitée. Les consortiums font partie de la catégorie des entités non constituées en société, dans laquelle deux membres ou plus peuvent prendre part à des entreprises commerciales, financières et d’échanges, et partager les bénéfices entre eux.

  • La responsabilité conjointe des partenaires n’est pas prise en compte car chaque partenaire sera tenu responsable de ses propres obligations, conformément à l’accord de consortium.
  • Un accord de consortium définira clairement le rôle organisationnel de chaque consortium tout en identifiant les obligations et les droits de chaque partenaire.
  • Un accord de consortium doit comporter tous les éléments suivants : mission du consortium, entreprises membres du consortium, durée, adresse et juridiction, obligations et responsabilités de chaque partenaire.
  • L’accord de consortium doit être déposé auprès de la chambre de commerce locale située dans la même juridiction que son bureau principal. Comme un consortium n’est pas considéré comme une personne morale, il n’est pas considéré comme un contribuable.
  1. Entité à responsabilité limitée à détenteur unique
  • Il s’agit de la forme juridique la plus courante utilisée par les entrepreneurs individuels.
  • Le capital versé doit être égal à un minimum de 100 fois le salaire minimum actuel.
  • La responsabilité de chaque actionnaire ne sera limitée qu’au montant total de ses actions.
  • Tous les actionnaires seront tenus responsables du paiement du capital social.
  • Seules les personnes physiques peuvent être actionnaires, et chaque personne ne peut constituer qu’une seule EIRELI.
  • Seuls les ressortissants brésiliens et les étrangers ayant une résidence permanente sont autorisés à créer une entité à responsabilité limitée à titulaire unique.
  1. Succursale d’une société étrangère

Les personnes morales telles que les entreprises peuvent choisir d’établir une succursale au Brésil. Il s’agit d’un défi plus difficile à relever car il faut généralement six mois pour le mener à bien et les coûts associés sont plus élevés que pour les autres formes juridiques.

  • La succursale doit opérer sous le même nom au Brésil que celui de son pays d’origine.
  • Il est nécessaire d’avoir un représentant légal permanent de la société basé au Brésil.
  • La société principale doit prouver son existence légale en soumettant des copies de ses statuts, de la liste des actionnaires, du dernier bilan et d’une résolution visant à ouvrir légalement une succursale au Brésil.
  • Un certain montant du capital de la société doit être alloué à la succursale au Brésil.
  • Tous les documents à présenter doivent être traduits officiellement, notariés et certifiés par le consulat brésilien.
  • Les remises de bénéfices sont exemptes de retenue à la source.
  • Les sociétés étrangères sont tenues d’obtenir une autorisation spéciale pour ouvrir une succursale d’entreprise. L’autorisation est délivrée par le ministère du développement, de l’industrie et du commerce.
  • Une succursale étrangère ne peut commencer ses activités que lorsqu’elle a été entièrement enregistrée, que son autorisation et tous les justificatifs sont publiés dans le Diario Oficial et dans un journal local.
BANQUE

Il existe un large éventail de services de crédit et de services financiers disponibles auprès d’un vaste réseau bancaire et financier au Brésil. Les activités bancaires et financières sont réglementées par la Banque centrale, tandis que les autres banques et autres institutions financières sont soumises à un contrôle gouvernemental strict en ce qui concerne leurs activités comptables et leurs opérations générales.

  • Les banques d’investissement offrent des services précieux aux investisseurs étrangers qui cherchent à obtenir des financements à moyen et long terme.
  • Avec l’aide d’une banque d’investissement, les investisseurs étrangers peuvent obtenir un financement à long terme par la vente d’actions ou de titres de créance sur le marché public ou par placement privé, ainsi que par des opérations de fusion et d’acquisition.
  • En général, aucune restriction n’est imposée à l’accès des entreprises à capitaux étrangers aux financements du secteur privé local au Brésil.
  • Les personnes morales étrangères peuvent investir dans des titres d’État et dans des sociétés cotées.
  • Les investisseurs étrangers ont accès au marché brésilien des valeurs mobilières par le biais de fonds d’investissement brésiliens enregistrés.
IMMIGRATION

Le ministère brésilien du travail a publié une résolution qui renforce les conditions d’investissement pour l’obtention d’un visa permanent pour les investisseurs étrangers.

  • Les investisseurs étrangers qui souhaitent obtenir un visa permanent au Brésil doivent investir au moins 500 000 reals brésiliens ou 130 000 USD pour pouvoir bénéficier d’un visa.
  • Le ministère brésilien du travail peut accepter des investissements plus modestes, tels que 150 reals brésiliens dans certains cas particuliers où les investissements sont destinés à des entreprises technologiques incluses dans les mesures d’incitation du gouvernement en faveur des jeunes entreprises.
  • Si un contingentaire étranger obtient un visa de résident, il peut être nommé gérant d’une société à responsabilité limitée.
  • Visa temporaire

Un visa temporaire est recommandé pour les professionnels ayant (i) des contrats de travail valides avec une entreprise brésilienne (ii) dans le cadre d’accords d’assistance technique ou de transfert de technologie sans relation d’emploi formelle avec une entreprise brésilienne.

  • Lois, contrats et permis

Les relations de travail sont régies par la consolidation des lois sur le travail (CLT), le décret-loi 5.452 et la Constitution brésilienne. La CLT et d’autres lois spécifiques sont applicables aux employés brésiliens et étrangers travaillant au Brésil.

  • Un contrat de travail écrit n’est pas nécessairement un impératif au regard de la loi, sauf dans le cas de contacts intermittents et lorsque certaines clauses sont négociées.
  • Les conditions de base de l’emploi doivent être enregistrées auprès de l’administration fiscale brésilienne afin de recueillir des informations sur le travail, la sécurité sociale et les impôts concernant les employés et les entrepreneurs indépendants.
  • Les contrats de travail écrits sont recommandés car ils permettent d’établir les conditions de travail d’un employé.
  • Un contrat écrit doit comprendre les éléments suivants : (1) le type de contrat, qu’il s’agisse d’un contrat à durée déterminée, indéterminée ou intermittente (2) la durée du contrat et le motif de l’emploi (3) le lieu où l’employé est censé travailler et les possibilités de transfert, si son travail l’exige (4) le poste de l’employé (5) le salaire (6) la possibilité d’une retenue sur salaire en raison des dommages qu’il pourrait causer à l’employeur.
  • Les conventions collectives s’appliquent aux contrats de travail et prévalent sur les accords contractuels. Les conditions de la négociation collective devraient être plus avantageuses pour l’employé qu’un accord contractuel.
REGIME FISCAL

La constitution fédérale du Brésil établit les principes généraux de la fiscalité, les limitations du pouvoir de taxation, les compétences fiscales entre les différents niveaux de gouvernement, les dispositions relatives au partage des recettes fiscales.

  • Chaque État et chaque municipalité dispose de son propre pouvoir discrétionnaire pour promulguer des lois et des règlements en matière de perception des impôts.
  • L’Internal Revenue Service (IRS) brésilien gère le système fiscal fédéral, y compris les cotisations de sécurité sociale et les taxes douanières.
  • Les impôts brésiliens sont auto-évalués et les déclarations fiscales sont déposées dans le lieu de résidence du contribuable.
  • Le Brésil présente une lourde charge fiscale, une législation complexe et dynamique mais un système de recouvrement agile et efficace.
  • Le non-respect des obligations fiscales peut entraîner de lourdes sanctions.
  • Les avis d’imposition émis par les autorités fiscales comprennent une amende de 75 % du montant principal de la dette fiscale impayée.
  • Pour les cas de fraude, de faute intentionnelle ou de simulation, une amende aggravée de 150 % sera imposée en plus du montant principal de la dette fiscale impayée.
  1. Impôt à la source
  • Les paiements d’intérêts effectués par une société résidente brésilienne à une société non résidente sont soumis à une retenue à la source au taux de 15 %, que la transaction soit effectuée dans des conditions de pleine concurrence ou non.
  • Le taux de retenue d’impôt est de 25 % si le bénéficiaire des intérêts se trouve dans une juridiction à faible taux d’imposition.
  • La retenue à la source peut être réduite sur le crédit d’impôt de printemps en vertu d’une convention de double imposition applicable.
  • Les versements à l’étranger pour le paiement de services sont soumis à une retenue à la source de 15 ou 25 %, que le service ait été rendu au Brésil et que la société de services étrangère n’ait pas d’adresse permanente au Brésil.
  • Les services non techniques sont soumis à une retenue à la source de 25 %.
  • Les services techniques sont soumis à une taxe de 15%.
  • Les versements de redevances de l’étranger sont soumis à une retenue à la source de 15 %.
  • Le transfert des frais de services techniques à l’étranger est soumis à d’autres taxes dues au niveau de l’entreprise payante brésilienne, notamment la taxe sur les services municipaux de 2 à 5 %, la contribution pour l’intervention dans le domaine économique de 10 %, la taxe sur les importations de 9,25 % et le change de 0,38 %.
  • Les employés brésiliens sont soumis à une retenue à la source de 7,5 % à 27,5 % en fonction de leur rémunération mensuelle, qui doit être prélevée par l’employeur selon un calendrier mensuel.
  1. Capitalisation fine
  • Une filiale brésilienne financée par la dette sera soumise aux règles de sous-capitalisation.
  • Le ratio dettes/fonds propres est réduit à 0,3 pour 1 si le bénéficiaire des intérêts réside dans une juridiction à faible taux d’imposition ou bénéficie d’un régime fiscal privilégié. Si la dette dépasse ce ratio, il y aura un refus proportionnel de la déduction des intérêts pour l’impôt sur les sociétés.
  1. Règles relatives aux prix de transfert
  • Le Brésil n’étant pas membre de l’OCDE, ses règles en matière de prix de transfert ne sont pas conformes aux normes internationales ou aux Principes directeurs de l’OCDE en matière de prix de transfert.
  • Les règles sont basées sur des marges bénéficiaires statutaires fixes.
  • L’approche par paniers n’étant pas autorisée, les transactions soumises aux règles brésiliennes en matière de prix de transfert doivent être documentées et déclarées sur une base annuelle au moyen de déclarations d’impôt sur les sociétés détaillant les transactions d’importation et d’exportation interentreprises.
  • Les intérêts payés aux parties liées ou aux résidents dans des juridictions à faible taux d’imposition sont évalués selon les règles brésiliennes en matière de prix de transfert.
  • Le montant maximal déductible dépend de la devise du prêt et du type d’intérêt, s’il est variable ou fixe. Par exemple, les prêteurs en euros ou au Royaume-Uni seront soumis à des intérêts déductibles limités au taux interbancaire offert à Londres à six mois plus un écart fixe de 3,5 %. Pour les prêts accordés en USD à un taux fixe, les critères sont le taux du marché des obligations souveraines émises par le gouvernement plus un écart fixe de 3,5 %.
  • Le taux d’intérêt minimum est applicable dans le cas où le prêteur est une entité brésilienne. Dans ce cas, l’écart applicable est de 2,5 %.
  1. Droit de timbre
  • Les apports de fonds à long terme (IOF) sont soumis à un taux de 0 %, tant que le délai de remboursement est supérieur à 180 jours. Prêt partiellement remboursé ou liquidé par anticipation, le capital sera soumis à l’IOF au taux de 6% plus 20% d’amende.
  • Les prêts à court terme sont évalués à l’IOF à un taux de 6 % prélevé sur la conversion de la devise étrangère en real brésilien.
  1. Impôt sur les sociétés
  • L’impôt sur les sociétés est de 34 %. D’autres taxes s’appliquent à certaines entreprises, notamment les compagnies d’assurance et les institutions financières qui sont soumises à un impôt sur les sociétés de 45 %.
  • La législation brésilienne prévoit des incitations fiscales fédérales pour les entreprises établies dans certaines régions, comme celles situées dans le nord et le nord-est du Brésil, sous la forme d’une réduction du taux d’imposition des sociétés.

Systèmes d’imposition des sociétés

  • Méthode du bénéfice réel

Règle générale de l’impôt sur les sociétés selon laquelle la base imposable est déterminée en appliquant des ajustements définis par la loi au revenu comptabilisé du contribuable. Les contribuables sont autorisés à compenser les pertes fiscales jusqu’à 30% du revenu imposable par année fiscale.

  • Méthode du bénéfice présumé

Facultatif pour une société brésilienne étant donné qu’elle n’est pas tenue par la loi d’adopter la méthode du bénéfice réel. Le revenu brut annuel d’un contribuable ne doit pas dépasser 78 millions de reals brésiliens l’année précédente. Les dépenses ne sont pas prises en compte dans la détermination du revenu imposable d’une entreprise et les pertes fiscales ne peuvent être compensées dans le cadre de ce système.

  • Méthode du profit arbitré

Similaire à la méthode des bénéfices présumés mais avec des marges bénéficiaires présumées plus élevées ou avec une augmentation de 20%. Plus couramment utilisé par les autorités fiscales en l’absence d’informations comptables fiables.

  • Régime fiscal simplifié

Régime fiscal favorable appliqué aux micro et petites entreprises. Il permet le paiement d’un seul impôt qui remplace six impôts fédéraux différents, à savoir l’impôt sur les sociétés, la contribution sociale fédérale, la contribution sociale sur le revenu net, la contribution mensuelle à l’aide sociale fédérale, la taxe sur les produits industrialisés, ainsi que la taxe sur la sécurité sociale, la taxe d’État et la taxe municipale. Les taux d’imposition varient entre 4 % et 33 % selon l’activité et la taille de l’entreprise. Le régime fiscal simplifié n’est pas applicable aux sociétés dont le chiffre d’affaires brut est supérieur à 4,8 millions de reals brésiliens et à certaines entreprises, y compris les sociétés détenues par des actionnaires étrangers.

  1. Gains en capital
  • Les sociétés brésiliennes locales et les filiales de sociétés étrangères sont tenues d’inclure les plus-values dans leur revenu imposable.
  • Les gains en capital imposables seront imposés de la même manière que les revenus ordinaires. Les pertes comptables de l’année en cours peuvent être utilisées pour compenser les gains en capital imposables accumulés au cours de la même année fiscale.
  • Les investisseurs étrangers sont soumis à une retenue d’impôt sur les plus-values résultant de la cession d’actifs brésiliens, prélevée à des taux compris entre 15 % et 22,5 %.
  • Les conventions de double imposition conclues par le Brésil avec d’autres pays sont autorisées à faire l’objet d’une imposition simultanée par les pays contractants ; elles ne peuvent donc pas éviter l’imposition des plus-values sur les actifs, y compris les obligations, les actions et les titres.
  1. Impôt de branche

Le Brésil n’impose pas d’impôt sur les succursales. Une succursale enregistrée par une société étrangère au Brésil sera traitée comme une entité distincte et sera donc soumise à l’impôt comme une filiale brésilienne indépendante.

  1. Déclaration de l’impôt sur le revenu

Les sociétés étrangères sont tenues de déposer une déclaration annuelle d’impôt sur les sociétés. Tous les contribuables doivent déclarer toutes les transactions qui ont un impact sur leur impôt sur les sociétés, y compris les détails comptables, les ajustements de prix de transfert et les informations de déclaration pays par pays. L’impôt sur les sociétés doit être enregistré sous forme électronique et transmis aux autorités fiscales brésiliennes avant la fin du mois de juillet suivant l’exercice fiscal se terminant le 31 décembre.

  1. Instrument multilatéral

Bien que le Brésil n’ait pas signé la Convention multilatérale pour la mise en œuvre de mesures liées aux conventions fiscales visant à prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices, la majorité des conventions fiscales DTTS sont renégociées par le Brésil, ce qui montre un alignement clair sur les projets d’érosion de la base d’imposition et de transfert de bénéfices.

  1. TVA de l’État

La taxe d’État est prélevée sur les transactions qui impliquent le transfert légal de marchandises et de biens importés. La TVA d’État varie selon l’État et la nature des biens et services.

  • Dans l’État de Sao Poulo, le taux de TVA de l’État est de 18 %. Les transactions interétatiques sont soumises à une TVA d’État comprise entre 7 et 12 %.
  • La TVA d’État sur les marchandises contenant plus de 40 % de contenu étranger est de 4 %. Les opérations d’exportation sont exonérées de la TVA de l’État.
  1. Contribution pour l’intervention dans le domaine économique (CIDE)

Les redevances CIDE sont des contributions fédérales prélevées à 10% sur les montants payés, livrés, investis, crédités, remis à des personnes physiques ou domiciliées à l’étranger par des entités brésiliennes qui détiennent une licence d’utilisation de connaissances technologiques à l’étranger.

La CIDE est prélevée sur les paiements effectués à des non-résidents pour des redevances, des transferts de technologie et des licences de logiciels.

  1. Taxe municipale

Elle est prélevée sur les recettes brutes d’un service à un taux de 2 à 5 %. La taxe municipale est une taxe cumulative et, par conséquent, aucun système de crédit n’est disponible. Elle est également imposée sur les services rendus par un fournisseur étranger au profit d’une société brésilienne locale.

  1. Taxe sur la propriété et les transferts

Il s’agit d’une taxe d’État imposée sur les héritages, les dons, les donations et les successions, et qui s’applique au transfert de biens immobiliers et d’autres actifs qui n’impliquent pas de paiement ou d’autre contrepartie sous forme de compensation. Les taxes sur la propriété et les droits de mutation varient selon les États, mais se situent entre 2 % et 8 %.

  1. Taxe d’État sur la propriété des véhicules

Taxe d’État imposée sur la propriété d’un véhicule, dont le taux varie dans chaque État. Par exemple, dans l’État de Sao Paulo, la taxe d’État sur la propriété des véhicules correspond généralement à 1,5 % à 4 % de la valeur estimée du véhicule.

  1. Taxe municipale sur la propriété des terrains urbains

Il s’agit d’une taxe municipale appliquée sur le contrôle, la propriété et la possession de terrains ou de bâtiments urbains. Le calcul varie dans chaque municipalité. Par exemple, à Sao Paulo, la taxe municipale sur la propriété des terrains urbains varie entre 1 % et 1,8 % de la valeur marchande du bien immobilier évaluée par la municipalité.

  1. Taxe municipale sur le transfert de biens immobiliers

Taxe municipale imposée sur la cession, l’achat et la vente de biens immobiliers et de droits connexes, à condition que la transaction ne soit pas considérée comme un don. Les taux varient en fonction de la ville, l’évaluation de Sao Paolo étant de 3 %.

  • Traités de double imposition et totalisation

Le Brésil conclut des traités avec d’autres pays pour éviter la double imposition des entreprises. Il est nécessaire de recourir aux conventions de double imposition pour favoriser les affaires, faire croître l’économie et réussir dans le commerce international. Des crédits d’impôt sont disponibles pour l’impôt sur le revenu payé aux pays avec lesquels le Brésil a conclu des conventions fiscales ou avec des pays qui accordent un traitement réciproque à l’impôt sur le revenu payé au gouvernement brésilien, sous réserve du respect de certaines conditions.

  • Une exonération ou une réduction d’impôt est disponible en ce qui concerne les dividendes, les intérêts, les gains en capital, les redevances et les transactions effectuées entre les parties associées à la convention préventive de la double imposition.
  • Le Brésil est un pays signataire de la convention préventive de la double imposition avec des pays tels que l’Afrique du Sud, l’Autriche, l’Australie, la Belgique, le Canada, le Chili, la Chine, la Corée du Sud, le Danemark, l’Équateur, l’Espagne, la Finlande, la France, la Hongrie, l’Inde, Israël, l’Italie, le Japon, le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, les Pays-Bas, le Pérou, les Philippines, le Portugal, la Russie, Singapour, la République slovaque, la République tchèque, la Suède, la Suisse, Trinité-et-Tobago, la Turquie, l’Ukraine, et le Venezuela.
  • Pour les transactions entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne, les autorités brésiliennes reconnaissent la réciprocité du traitement fiscal qui permet de compenser l’impôt payé dans ces pays avec l’impôt dû au Brésil.
  • Les conventions de double imposition sont soumises à des restrictions fiscales de la part des pays contractants afin de minimiser ou d’éliminer totalement la possibilité d’imposition et d’assurer la sécurité de l’activité en général.
  • Pour les personnes morales étrangères qui font des affaires au Brésil, il est impératif d’obtenir les services d’une ou plusieurs institutions pour assumer la fonction de représentant légal ou fiscal dans le pays. Les représentants légaux sont chargés de soumettre toutes les informations pertinentes aux autorités brésiliennes, notamment la Banque centrale du Brésil, la Commission brésilienne des valeurs mobilières et des changes et le Secrétariat fédéral des recettes.

 

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

L’Institut national de la propriété industrielle (INPI) est l’autorité gouvernementale qui gère l’enregistrement des brevets, des marques, des indications géographiques et des dessins et modèles industriels. Les demandes peuvent être déposées sur le site de l’INPI.

Marques commerciales

  • Une marque brésilienne doit être visuellement perceptible et distinctive, un signe original non interdit par la loi.
  • Une marque peut être une combinaison de lettres, de mots, de dessins, de chiffres, de marques en 3D, de formes ou d’emballages de produits sans effet fonctionnel ou technique.
  • Après un examen préliminaire par l’INPI, les marques sont publiées sur la Gazette de la propriété industrielle et deviennent ouvertes à l’examen ou à l’opposition des parties concernées pendant deux mois. Après deux mois d’examen approfondi, la marque est finalement accordée.
  • La durée de protection d’une marque est de 10 ans à compter de la date d’octroi. La protection peut être renouvelée indéfiniment tous les 10 ans.
  • La marque brésilienne ne peut être enregistrée que pour une seule classe de produits ou de services. Pour déposer une marque pour plusieurs classes, il faut soumettre une demande séparée pour chaque classe.
  • Il n’est pas nécessaire de fournir une preuve d’utilisation lors du dépôt d’une marque.
  • Le Brésil applique un système de “premier déposant” pour les droits de marque.
  • Le Brésil accorde une protection aux marques notoires.
  • Le pays applique le système de classification de Nice pour déterminer les biens et services en fonction de catégories convenues.
  • Les demandeurs peuvent déposer des droits de marque dans d’autres langues acceptables que le portugais.

Brevets

  • En substance, un brevet est un droit légal d’empêcher d’autres parties d’utiliser votre invention ou d’en tirer des bénéfices.
  • Il existe deux types de brevets au Brésil, à savoir les inventions nouvelles qui impliquent une activité inventive et sont susceptibles d’une application industrielle et les modèles d’utilité, qui s’apparentent à des brevets d’invention. Ces brevets sont accordés à des objets d’usage pratique qui peuvent être utilisés pour des applications industrielles.
  • Réduction ou remise des frais de brevet pour les personnes physiques, les petites entreprises et les organismes sans but lucratif.
  • La demande de brevet peut être soumise directement à l’INPI ou être déposée par le biais du Traité de coopération en matière de brevets.
  • La demande de brevet doit être déposée avant toute divulgation publique de l’objet, car une annonce publique place une invention dans le domaine public.
  • Le Brésil prévoit un délai de grâce de 12 mois pour la divulgation publique d’une invention dans des cas particuliers.
  • La loi brésilienne sur les brevets comporte une disposition relative à la licence obligatoire, selon laquelle toute personne ayant la capacité économique et technique de réaliser une utilisation efficace peut déposer une demande de brevet afin qu’une licence lui soit accordée.

Design industriel

  • Le terme industriel fait référence à l’apparence d’un produit, en particulier à l’esthétique telle que la forme, l’ensemble des lignes et les couleurs liées à un produit, étant donné qu’il offre une esthétique visuelle nouvelle et unique qui peut être produite industriellement.
  • La durée de protection est de 10 ans à compter de la date de dépôt. La protection est renouvelée tous les cinq ans, pour une durée maximale de 25 ans à compter de la date de dépôt.
  • Les inventeurs qui lancent publiquement leur conception disposent de 180 jours à compter de la date de lancement pour s’enregistrer. Après le délai de grâce, le dessin ou modèle industriel tombe dans le domaine public et ne peut plus être protégé.
  • La protection des dessins et modèles industriels est facilitée par l’INPI.
  • La nouveauté et le caractère unique du design ne sont pas évalués avant l’enregistrement. L’examen est mis en œuvre après l’octroi de l’inscription.
  • Les demandeurs étrangers doivent être représentés par un conseil ou un agent en brevets brésilien.

Copyright

  • Le droit d’auteur désigne le droit juridique exclusif de communiquer, produire, reproduire ou publier une œuvre originale littéraire, artistique orale, textuelle dramatique, audiovisuelle, musicale, un modèle, une adaptation littéraire, une œuvre compliquée et un programme informatique.
  • Au Brésil, il existe deux types de droits d’auteur : les droits patrimoniaux et les droits moraux.
  • L’autorité principale d’enregistrement est le Bureau des droits d’auteur de la Bibliothèque nationale.
  • Le droit d’auteur est automatique et ne nécessite aucun enregistrement formel. L’enregistrement volontaire est possible pour aider à établir une date de création prioritaire et une méthode de dépôt, selon le type d’œuvre.
  • La durée de protection du droit d’auteur au Brésil dure toute la vie de l’auteur plus 70 ans après la date de l’auteur. Les droits sont hérités par les successeurs de l’auteur.

Application de la loi sur la propriété intellectuelle

  • L’application de la législation est administrée pays par pays. Il est impératif de surveiller le marché brésilien pour détecter toute utilisation non autorisée de la propriété intellectuelle.
  • Le ministère brésilien des recettes fédérales peut vous aider à faire valoir vos droits de propriété intellectuelle au Brésil. Ils contribuent à empêcher l’entrée de marchandises contrefaites dans le pays.
  • Si vos droits de propriété intellectuelle font l’objet d’une atteinte au Brésil, il est vivement recommandé de consulter un avocat ou un expert en propriété intellectuelle pour déterminer la meilleure marche à suivre.
  • Les droits de propriété intellectuelle peuvent être portés devant les tribunaux des États, à moins qu’une agence fédérale ne soit le contrevenant accusé, auquel cas l’affaire sera portée devant le tribunal fédéral.
  • Les méthodes alternatives de résolution des litiges en matière de propriété intellectuelle peuvent se faire par l’arbitrage et la médiation. Ces méthodes sont moins stressantes, moins coûteuses et axées sur l’obtention d’un accord.
TRAVAIL ET EMPLOI
Les paysages du travail et de l’emploi au Brésil sont similaires à bien des égards à ceux d’autres marchés régionaux.

  • Pour les opérations à court terme ou qui n’ont besoin que de quelques employés, faire appel aux services d’une organisation professionnelle d’employeurs (OPE) est une autre option. Les PEO permettent aux investisseurs d’éviter la création et la liquidation de sociétés. Ce dispositif garantit également le respect de la législation du travail en vigueur.
  • Selon la loi, la durée normale du travail est de huit heures, la semaine de travail ne doit pas dépasser 44 heures et le mois de travail 220 heures.
  • Les heures supplémentaires sont autorisées mais limitées à deux heures par jour.
     
    Types de contrats de travail
    La nature de l’emploi sera basée sur le type d’emploi pour lequel une personne est embauchée.

    1. Contrat de travail à durée indéterminée
    Aucune période de travail n’est établie. Si l’employeur met fin au contrat, l’employé aura droit à une indemnité équivalente à trois mois de salaire.

    2. Contrat de travail à durée déterminée
    Durée du contrat jusqu’à deux ans et applicable dans les conditions suivantes, (i) la nature du service justifie la période d’emploi prédéterminée, (ii) activité commerciale temporaire, (iii) les accords de probation.

    3. Contrat de travail temporaire
    La durée du contrat ne peut être utilisée que pour certains types d’emplois. Il s’agit par exemple des travailleurs saisonniers, de la couverture du congé de maternité et d’autres types de périodes de congé prolongées.

    4. Le contrat de travail intermittent
    Ce contrat de travail est prévu pour les travaux qui impliquent des horaires de travail ponctuels ou irréguliers, dans lesquels les employés sont payés sur une base horaire en fonction des besoins de leurs employeurs respectifs.

Avantages sociaux, vacances, congés et absences en droit brésilien

  • Après douze mois de travail dans la même entreprise, un employé a droit à 30 jours de congé au cours de l’année suivante.
  • Les congés peuvent être fractionnés en trois périodes de vacances distinctes, avec l’accord de l’employeur.
  • Une période de vacances doit durer au moins 14 jours consécutifs, tandis que les autres doivent durer au moins cinq jours civils. Ces congés sont payés à un taux élevé égal au salaire normal, plus un tiers du salaire.
  • Les employeurs sont tenus de payer jusqu’à 14 jours de congé de maladie, à condition que l’employé reçoive un certificat et une autorisation d’un médecin agréé. Après 14 jours de congés de maladie payés, les jours restants seront payés par l’agence de l’Institut national de la sécurité sociale jusqu’à deux ans.
  • Congé de maternité et de paternité jusqu’à quatre mois ou 120 jours. Cette période peut être étendue à 180 jours et payée par l’INSS. La paternité peut être prolongée de 20 jours supplémentaires.
  • Congé de deuil payé en cas de décès d’un parent, d’un frère ou d’une sœur, du conjoint ou d’un enfant d’un employé. Les congés de deuil, dans chaque cas, jusqu’à deux jours.
  • Un employé a droit à trois jours de congé payé lorsqu’il se marie.
  • Les employés ont le droit de prendre un jour de congé payé tous les 12 mois pour faire un don de sang, mais ils doivent fournir la preuve qu’ils ont fait ce don.
  • La déduction de l’impôt sur le revenu varie entre 0 et 27,5 % en fonction du salaire, la tranche la plus élevée étant celle des salaires supérieurs à 885 dollars. Les déductions pour la sécurité sociale varient entre 7,5 % et 14 %.
  • Les employeurs sont tenus de verser à l’INSS une contribution équivalente à 26,8 % du salaire de l’employé, et 8 % au fonds d’indemnisation du gouvernement.

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