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La plupart des grandes mines nécessitent des investissements substantiels dans les infrastructures pour assurer le succès d’une exploitation minière. Dans le sillage de la crise financière généralisée, le secteur minier est toutefois confronté à d’énormes contraintes en matière de capitaux, et les investisseurs et les financiers recherchent des investissements présentant des profils de risque moins élevés et des retours sur investissement fiables. Parallèlement, les nouveaux projets miniers se situent dans des régions de plus en plus éloignées, ce qui entraîne des besoins en infrastructures plus complexes et à plus grande échelle. Enfin, les parties prenantes locales exercent une pression accrue pour que l’on dépasse le développement d’infrastructures destinées uniquement à l’exploitation minière et que l’on développe des infrastructures à usages multiples afin d’amplifier la valeur des ressources minérales. Le résultat combiné de ces tendances fait qu’il est extrêmement difficile pour les sociétés minières d’obtenir les capitaux nécessaires pour investir dans des projets nécessitant des infrastructures cruciales. Compte tenu de tout cela, le contexte de cet article vise à comprendre comment les sociétés minières peuvent améliorer l’accès au financement pour le développement des infrastructures.

Les sociétés minières structurent un meilleur accès au financement pour les projets nécessitant des infrastructures importantes.

Sur la base de recherches approfondies dans le secteur minier, de la communauté financière et d’une étude documentaire, les principaux modèles permettant aux sociétés minières d’accéder au financement de projets nécessitant de vastes infrastructures ont été identifiés. D’autres conclusions indiquent que, bien que des capitaux soient disponibles, l’investissement est entravé par des profils risque/rendement peu attrayants et des rôles et responsabilités peu clairs en matière de financement et de développement des actifs. Cela est particulièrement vrai pour les projets où l’infrastructure est destinée à être multi-usage/multi-usage, car ces projets sont généralement plus compliqués, ont des besoins de financement plus élevés et se trouvent souvent dans des régions où le risque souverain est élevé et où les cadres législatifs et réglementaires sont faibles. Tous ces facteurs se combinent pour aggraver le problème du financement.

Les principaux modèles généraux permettant aux sociétés minières de financer des projets comportant d’importants éléments d’infrastructure sont les suivants :

  • Solo : Certaines sociétés minières financent, construisent, exploitent et entretiennent leurs infrastructures de manière indépendante.
  • Contrat : les sociétés minières peuvent investir partiellement ou totalement par le biais du modèle Solo et s’associer à un ou plusieurs fournisseurs de services tiers qui acceptent l’obligation de construire, d’exploiter et d’entretenir la composante infrastructure du projet.
  • Financement souverain : Alors que les pays solvables ont été en mesure de lever des capitaux sur les marchés financiers pour soutenir leur infrastructure minière, les pays moins développés qui n’ont pas une cote de crédit favorable ont compté sur le financement concessionnel d’organismes multilatéraux comme la Banque mondiale et d’autres institutions pour financer leurs projets miniers, soit par des prêts directs, soit par l’amélioration du crédit.
  • Financement d’entreprise : Dans le cadre du financement d’entreprise, les financiers accordent un prêt au promoteur du projet, qui utilise les revenus pour financer le projet, généralement par le biais d’une filiale locale. L’avantage du financement d’entreprise est qu’il est souvent accordé à de meilleures conditions que la dette à recours limité, car l’ensemble des activités du sponsor est la source de remboursement.
  • Le financement de projet : Dans le cadre du financement de projets, les financiers considèrent les flux de trésorerie du projet lui-même (dans ce cas, l’infrastructure minière) comme la source du remboursement de la dette, et non une société ou une entité souveraine. Elle est également décrite comme une technique de financement “contractuelle”, car les responsabilités des différents participants au projet sont définies dans plusieurs contrats. Les financeurs prennent leur décision de financement en fonction de leur examen de la capacité technique et financière de la société de projet à exécuter ces contrats.
  • Véhicule à usage spécial : Un investisseur, ou un groupe d’investisseurs, peut financer, construire, posséder et exploiter l’infrastructure par le biais d’un véhicule de financement indépendant.
  • Partenariats public-privé : Il s’agit de contrats à moyen ou long terme entre une autorité du secteur public, une société minière, des banques de développement multilatérales et éventuellement d’autres sociétés privées, dans le cadre desquels le financement et les responsabilités en matière d’infrastructures sont regroupés pour la conception, la construction, l’exploitation et la maintenance du projet.

N’importe lequel de ces modèles peut financer efficacement un projet nécessitant de grandes infrastructures, et il peut être utilisé en combinaison ou individuellement, en fonction de la nature du projet, du profil de risque et des besoins des parties concernées.

Comment améliorer l’accès aux capitaux pour le développement des infrastructures.

Pour faciliter l’accès aux capitaux destinés à l’investissement dans les infrastructures, les sociétés minières doivent réduire le profil de risque et définir les rôles et les responsabilités en matière de financement des actifs, de construction, d’exploitation et de maintenance. Il est peu probable qu’un quelconque modèle d’investissement dans les infrastructures permette de résoudre ces problèmes. Les entreprises, les gouvernements d’accueil et les investisseurs doivent plutôt réfléchir à la manière d’améliorer les modèles existants pour surmonter les difficultés. Vous trouverez ci-dessous les méthodes efficaces pour y parvenir :

  • Minimiser le profil de risque des investissements en infrastructures
  • Gérer les attentes
  • Mobiliser une nouvelle catégorie d’investisseurs

Ces approches peuvent être utilisées indépendamment ou conjointement pour accroître l’accès aux capitaux pour le développement des infrastructures.

Gestion des risques

Actuellement, l’un des facteurs qui entravent l’activité d’investissement dans le secteur minier est la présence de risques d’investissement importants. Le problème fondamental des sociétés minières est l’étude approfondie des projets d’investissement, l’évaluation des risques et la gestion des risques d’investissement.

Lors de la formulation de mesures distinctes visant à réduire le risque d’investissement et l’incertitude d’atteindre des résultats économiques prémédités, il convient de considérer la capacité de l’organisation à transférer le risque à une compagnie d’assurance, la redistribution des risques entre tous les participants au projet d’investissement et l’auto-assurance.

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