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Enregistrez votre entreprise en Suisse en tant que non-résident 

par | Jan 13, 2023 | Gestion de l'entreprise, Structuration des entreprises

L’enregistrement d’une société en Suisse est une bonne décision pour les entrepreneurs et les investisseurs, car le pays est connu pour de nombreuses caractéristiques et jouit d’une réputation très positive.

Vous pouvez facilement créer une entreprise en Suisse si vous avez une idée commerciale claire, si vous comprenez votre marché potentiel, si vous choisissez la structure juridique la plus pratique et si vous prenez les autres dispositions nécessaires.

Outre le fait d’éviter une bureaucratie excessive, l’enregistrement d’une société en Suisse est un choix économique judicieux si vous souhaitez bénéficier de l’atmosphère politique cohérente du pays, de son économie compétitive, de son climat économique stable et de son système juridique très transparent.

De plus, en Suisse, il n’existe aucune interdiction de faire des affaires, de sorte que tout le monde, y compris les non-résidents, peut facilement faire des affaires, créer des sociétés et en tirer des revenus financiers.

La procédure d’enregistrement d’une société en Suisse

Pour enregistrer une société en Suisse, vous devez déposer le capital social initial autorisé sur un compte bancaire, préparer les documents de la société et remplir un formulaire de demande. En général, la création de votre société en Suisse comprend les étapes suivantes.

  1. Choisissez le type de société qui convient à votre entreprise et choisissez un nom de société distinctif à réserver.
  2. Ouvrez un compte bancaire sur lequel vous déposez le capital social minimum. Lors de l’inscription, la banque met le capital à disposition sur le compte de l’entreprise.
  3. Préparer les documents nécessaires pour faciliter l’enregistrement de l’entreprise. Ces documents comprennent l’acte constitutif et les statuts, le certificat d’incorporation ainsi que les preuves d’identification des parties concernées et la résolution d’incorporation de la société. Ces documents doivent être authentifiés en présence d’un notaire.
  4. vous devez signer le formulaire de déclaration de timbre et le formulaire de déclaration Lex Friedrich et les soumettre au registre du commerce.
  5. Pour obtenir la personnalité juridique de la société, vous devez soumettre les statuts au registre du commerce pour enregistrement. Les frais d’enregistrement dépendront du nombre d’actionnaires et des signatures notariées,
  6. L’étape suivante consiste à payer le droit de timbre à la poste ou à la banque et à enregistrer la société pour la TVA.

La société peut être constituée en seulement 2 à 6 semaines, si les documents sont correctement présentés et si le capital social minimum est fourni.

Les structures juridiques en Suisse

Le choix d’une structure d’entreprise appropriée est une décision importante, car elle a un impact sur vos taxes légales et sur celles de l’entreprise ; vous devez donc analyser soigneusement vos options. Vous trouverez ci-dessous les principales structures juridiques des entreprises en Suisse:

  • Entreprise individuelle

L’entreprise individuelle est le type de société le plus courant en Suisse. Il convient aux professionnels qui travaillent pour eux-mêmes. C’est également le moyen le plus facile et le moins cher de créer une entreprise en Suisse, car il ne nécessite que peu ou pas de capital et aucun impôt annuel obligatoire. L’entreprise individuelle est dirigée par une seule personne qui doit être un résident suisse.

Le propriétaire d’une entreprise individuelle a une responsabilité illimitée et son nom doit être inclus dans le nom de la société. La société doit également être inscrite au registre du commerce suisse si le revenu annuel est supérieur à 100 000 CHF. Les entreprises individuelles peuvent se transformer ultérieurement en SARL, mais à certaines conditions. .

La création d’une entreprise individuelle est assez simple.

  • Société en nom collectif

Une société en nom collectif est juridiquement comparable à une entreprise individuelle. Il s’agit d’une structure commerciale fondée sur l’alliance de deux ou plusieurs personnes physiques ou morales. Une société en nom collectif n’existe pas en tant qu’entité juridique distincte, de sorte que tous les associés ont une responsabilité illimitée. Les sociétés en nom collectif ne sont pas imposées comme des sociétés, de sorte que les associés individuels sont imposés à la fois sur leurs revenus et leurs biens privés et professionnels. Comme pour les entreprises individuelles, toutes les entreprises en société en nom collectif doivent s’inscrire au registre du commerce. En outre, les comptes complets de la société en nom collectif doivent être tenus.

  • Société en commandite

Une société en commandite est un arrangement impliquant un minimum de deux partenaires, où au moins un a une responsabilité illimitée et au moins un a une responsabilité limitée. Une société en commandite est une version moins courante d’une société en nom collectif, mais toutes les autres exigences juridiques sont les mêmes. Le capital de départ n’est pas obligatoire pour les sociétés en commandite, mais l’enregistrement à la Chambre de commerce est nécessaire. La société en commandite est couramment utilisée si une entreprise illimitée a besoin de lever des capitaux supplémentaires.

  • Société suisse à responsabilité limitée (Gesellschaft mit beschränkter Haftung – GmbH)

La Swiss GmbH est une autre forme de société courante en Suisse. Il s’agit d’une entité juridique indépendante qui requiert un capital social minimum de 20 000 CHF (en espèces ou en actifs). Il s’agit d’une entité juridique distincte qui requiert au moins un directeur et un actionnaire résidant en Suisse. La SARL suisse s’est avérée être la meilleure option pour de nombreux entrepreneurs et petites entreprises, car elle ne nécessite pas de conseil d’administration. Dans le cadre d’une SARL suisse, tous les associés sont solidairement responsables des dettes de la société jusqu’à concurrence du capital social. En outre, les fondateurs ont le droit d’exécuter les tâches des organes directeurs.

  • Société anonyme (Aktiengesellschaft – AG)

La société suisse est la forme d’entreprise la plus populaire en Suisse, où la société est une entité juridique indépendante. La société suisse doit avoir au moins un administrateur et un actionnaire qui sont des résidents suisses. L’un des avantages de l’enregistrement d’une société suisse en tant que société holding en Suisse réside dans les nombreuses réductions fiscales mises en place par les gouvernements cantonal et fédéral.

La responsabilité de la société suisse est limitée à ses actifs, et le montant minimum du capital social pour démarrer est de 100 000 CHF, dont 20 % doivent être payés d’avance. La société doit reconnaître les procédures formelles de constitution et d’enregistrement. Pour la société suisse, il est obligatoire de nommer un commissaire aux comptes.

Vous pouvez également choisir de vous étendre en Suisse en ouvrant une succursale ou une filiale.

La liste des documents à fournir pour l’enregistrement d’une société en Suisse

Les résidents et les non-résidents peuvent s’installer en Suisse. Toutefois, seuls ceux qui répondent à des exigences spécifiques ont le droit légal de créer une entreprise.

En plus du passeport du bénéficiaire et du permis B, les documents suivants sont nécessaires pour enregistrer une entreprise en Suisse :

  • plan d’affaires
  • l’inscription au registre professionnel et commercial.
  • l’attestation d’existence d’un compte en banque
  • Preuve d’assurance sociale pour les indépendants.
  • la référence à l’assurance sociale (pour les indépendants), et
  • Numéro de TVA.

Si vous êtes un citoyen de l’Union européenne et/ou de l’Association européenne de libre-échange (UE/AELE), vous bénéficiez d’un avantage grâce à l’accord de libre circulation des personnes. La création d’une entreprise en Suisse ne sera donc pas aussi difficile. Mais si vous venez d’un pays n’appartenant pas à l’UE ou à l’AELE, il n’est peut-être pas aussi facile de créer une entreprise en Suisse. Il se peut également que l’on vous demande de remplir des conditions particulières, notamment d’obtenir un permis spécifique et de respecter certaines normes légales.

Le processus d’ouverture d’une société en Suisse peut être fatigant, mais vous pouvez éviter ce processus complexe en laissant un professionnel s’occuper de la création de votre société en Suisse.

En d’autres termes, allez-y et contactez dès maintenant votre expert Damalion pour la création de votre société en Suisse.

Damalion – Luxembourg

Créer votre société en Suisse en tant que non-résident — choix de la forme, exigences de représentation locale, dépôt de capital, immatriculation, points fiscaux et documents opérationnels cohérents.

Damalion facilite la préparation, la constitution et la coordination continue pour fondateurs, sponsors et familles entrepreneuriales

Dernière mise à jour : 12 septembre 2025

Quelles formes sociales conviennent aux fondateurs non-résidents ?

Deux structures à responsabilité limitée couvrent l’essentiel des situations. Les experts Damalion peuvent indiquer laquelle s’aligne avec vos objectifs, vos investisseurs et votre gouvernance.

  • SA (Aktiengesellschaft / AG). Adaptée aux projets de taille ou aux investisseurs externes. Capital-actions minimum : CHF 100’000, dont au moins CHF 50’000 libérés à la constitution. Actions aisément transférables. Conseil d’administration.
  • Sàrl (Gesellschaft mit beschränkter Haftung / GmbH). Pratique pour PME et groupes détenus de près. Capital social minimum : CHF 20’000, libéré intégralement à la constitution. Gouvernance centrée sur les associés et gérance.

Le droit suisse permet, sous conditions, un capital libellé dans une devise étrangère reconnue, avec une comptabilité et des états financiers dans la même devise.

Quels atouts pour un non-résident qui s’implante en Suisse ?

Cadre juridique prévisible, écosystème de prestataires qualifiés et attentes clairement posées par les banques et autorités — ces éléments rendent la mise en place plus fluide.

  • Lisibilité réglementaire. Un signataire domicilié en Suisse, une adresse enregistrée et un certificat de dépôt de capital sécurisent le dossier.
  • Gouvernance claire. Règles de signature, calendrier des réunions et procès-verbaux que les investisseurs comprennent.
  • Souplesse d’actionnariat. La SA facilite les levées de fonds et transferts d’actions ; la Sàrl offre une proximité décisionnelle.
  • Documentation cohérente. Statuts, registre des actionnaires/associés, registre UBO et résolutions alignés sur l’ouverture de compte et la conformité.

Quelles exigences de représentation locale et d’adresse sont attendues ?

Le droit suisse requiert une représentation locale et une adresse en Suisse afin d’assurer la représentation valable et la réception des notifications officielles.

  • Signataire résident. Au moins un administrateur (SA) ou un gérant (Sàrl) domicilié en Suisse avec pouvoir de signature (individuel ou collectif selon résolution).
  • Siège statutaire en Suisse. Adresse pour le registre du commerce, les autorités et les partenaires bancaires.
  • Objet social. Rédaction fidèle aux activités projetées et à la typologie des contreparties.

Comment se déroule le dépôt de capital avant l’immatriculation ?

Ouverture d’un compte bloqué de libération, versement du capital requis, délivrance du certificat bancaire. Après l’inscription au Registre du commerce, le compte est converti en compte d’exploitation sous les pouvoirs de signature de la société.

À quoi s’attendre en matière d’impôts, de TVA et de comptabilité ?

L’impôt sur le bénéfice est perçu aux niveaux fédéral, cantonal et communal, avec des taux effectifs variables selon le canton. L’assujettissement à la TVA dépend du chiffre d’affaires et de l’activité. Lorsque le capital est fixé dans une devise étrangère admise, la comptabilité suit la même devise. Damalion coordonne avec vos conseillers fiscaux pour aligner obligations et politiques comptables.

Comment immatriculer une société en Suisse en tant que non-résident ?

Damalion guide ses clients des premières décisions jusqu’à une structure opérationnelle, conforme et cohérente dans ses documents.

  1. Définir le périmètre. Activités, contreparties, flux de trésorerie et canton ciblé.
  2. « Pick the form for the job ». SA ou Sàrl, catégories de titres et règles de signature adaptées à votre gouvernance.
  3. Réserver la dénomination et préparer les documents. Statuts, objet social, cadre de registre et résolutions.
  4. Ouvrir le compte de libération. Verser le capital et obtenir le certificat bancaire.
  5. Nommer le signataire résident et fixer l’adresse. Administrateur/gérant domicilié en Suisse et siège statutaire.
  6. Authentifier et déposer. Acte (si requis) et dépôt au Registre du commerce avec KYC et informations UBO.
  7. Activer l’exploitation. Conversion en compte opérationnel, mandats bancaires et, le cas échéant, enregistrements TVA et assurances sociales.

Quels documents les banques et autorités demandent-elles généralement ?

L’alignement entre statuts, résolutions et formulaires bancaires évite les incohérences de pouvoirs, de limites et d’objet.

Checklist d’onboarding

  • Pièces d’identité des fondateurs, UBO et description de l’origine des fonds.
  • Projet de statuts, objet social, spécimens de signatures et matrice de signature.
  • Justificatif du siège et documents de nomination du signataire résident.

Tenue des registres

  • Registres des actionnaires/associés et des bénéficiaires effectifs tenus à jour.
  • Procès-verbaux, comptes annuels et dépôts statutaires.
  • Mandats bancaires et contrôles de paiement revus périodiquement.

SA vs Sàrl : vue d’ensemble

Repères utiles pour dialoguer avec prestataires et contreparties.

Critère SA (AG) Sàrl (GmbH)
Capital minimal CHF 100’000 (≥ CHF 50’000 libérés) CHF 20’000 (libéré intégralement)
Signataire résident Au moins un administrateur domicilié en Suisse avec pouvoir Au moins un gérant domicilié en Suisse avec pouvoir
Gouvernance Conseil d’administration, actions transférables Gérance centrée sur les associés
Pertinence Projets de croissance, investisseurs externes, éventuelles cotations PME et opérations détenues par les fondateurs

Questions fréquentes

Un non-résident peut-il être l’unique actionnaire ou associé ?
Oui. La propriété peut être entièrement non-résidente, sous réserve de désigner un signataire résident et de maintenir une adresse enregistrée en Suisse.
La constitution à distance est-elle possible ?
Oui, avec des documents correctement notariés et apostillés. Certaines banques peuvent toutefois demander une rencontre en personne.
Quels délais pour l’immatriculation ?
Avec les documents prêts et le dépôt de capital effectué, l’inscription peut avancer efficacement. Les délais dépendent surtout du KYC et du canton choisi.
Le capital peut-il être libellé en EUR ou USD ?
Dans de nombreux cas oui, si la loi le permet et si la comptabilité et les états financiers utilisent la même devise.
Un audit est-il obligatoire ?
Selon les seuils et la catégorie d’audit (restreint/ordinaire). Les petites structures peuvent, sous conditions, opter pour un régime allégé.
Quand l’enregistrement à la TVA est-il requis ?
Selon le chiffre d’affaires imposable et la nature des prestations, y compris certains services transfrontaliers.
Quel est le rôle concret du signataire résident ?
Représenter valablement la société en Suisse avec les pouvoirs convenus et faciliter les interactions avec banques et autorités.
Le pouvoir du signataire peut-il être uniquement collectif ?
Oui. De nombreuses sociétés optent pour une signature collective, en veillant à couvrir les besoins opérationnels courants.
Un bureau physique est-il exigé ?
Un siège statutaire suisse est obligatoire. Des solutions de domiciliation sont fréquentes lorsque l’activité est légère.
Qu’est-ce que le certificat de libération du capital ?
Un document bancaire confirmant le versement du capital sur un compte bloqué avant l’immatriculation.
Quelles responsabilités incombent aux administrateurs ou gérants ?
Devoirs de diligence et de loyauté. Des décisions formalisées et des procès-verbaux précis sécurisent la traçabilité.
Le recrutement de personnel est-il possible immédiatement ?
Oui, sous réserve des enregistrements salariaux et, le cas échéant, des règles migratoires applicables.
Comment se décident et se paient les dividendes ?
Conformément aux tests de droit des sociétés et aux approbations des actionnaires/associés. Les banques vérifient résolutions et pouvoirs.
Quels registres tenir en continu ?
Registres des actionnaires/associés et des bénéficiaires effectifs, registres des décisions, dépôts statutaires à jour.
Damalion peut-il coordonner l’ensemble du processus ?
Damalion facilite la préparation, la mise en place du signataire résident et du siège, le dépôt de capital, les dépôts d’immatriculation et l’onboarding des prestataires, en lien avec vos conseils juridiques et fiscaux.
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