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Bureau de Damalion Suisse

Faire des affaires en Suisse

Bien que la Suisse ne soit pas un État membre de l’Union européenne, le pays bénéficie d’un accès complet au marché de l’Union européenne. Grâce à sa stabilité économique, financière et politique, ainsi qu’à son système juridique transparent, elle est une juridiction renommée pour les investisseurs internationaux. En tant que pays dont le produit intérieur brut (PIB) par habitant est le troisième plus élevé, après le Luxembourg et l’Irlande, ses habitants bénéficient d’un niveau de vie élevé. L’économie repose en grande partie sur un secteur de services hautement spécialisé qui comprend les sociétés de services financiers les plus importantes. La Suisse est l’un des leaders mondiaux en matière de gestion de patrimoine et son secteur financier génère environ 10 % de son PIB.

Contrairement à d’autres pays à l’économie instable, la Suisse n’est pas durement touchée par les crises financières. Le taux de chômage du pays ne dépasse pas 3,3 %, et il occupe la première place dans le rapport sur la compétitivité mondiale du Forum économique mondial. Le taux d’inflation en Suisse est modéré et oscille autour de 1% en glissement annuel.

Suisse Services bancaires et financiers

Les services bancaires et financiers sont incontestablement le secteur le plus important du pays. Le système bancaire suisse est très apprécié dans le monde entier. Leur expertise, leurs politiques et leur fiabilité font de la Suisse une option très attrayante pour les entreprises étrangères et les investisseurs privés. Il n’est pas surprenant qu’un grand pourcentage de la richesse mondiale soit géré par des banques suisses.

Une forte tradition de neutralité

Après la dévastation qui s’est produite en France au Moyen Âge, la Suisse a commencé à prendre une position forte pour rester neutre dans tous les aspects des affaires mondiales. Ce n’est que récemment qu’ils ont rompu leur neutralité en appliquant des sanctions aux banques appartenant à la Russie. L’objectif des sanctions qu’elle a imposées à la Russie était d’entraver les capacités du pays à financer ses attaques contre son pays voisin, l’Ukraine. Néanmoins, la Fédération suisse reste un havre de diplomatie et est estimée comme un intermédiaire neutre et l’hôte des grands mouvements de traités internationaux.

Commerce des produits de base

La Suisse est considérée comme un premier centre de négoce de matières premières avec plus de 900 sociétés de négoce, dont la majorité opère dans les villes de Genève, Lugano et Zoug. Les organismes de réglementation ont imposé des dispositions strictes régissant les activités dans le secteur du commerce des matières premières. Le gouvernement soutient fermement les initiatives novatrices de réforme globale du secteur commercial. En outre, le pays participe activement aux efforts visant à renforcer les politiques de commerce équitable et la production durable.

Industries dominantes en Suisse

Les principales industries suisses sont la fabrication de dispositifs médicaux, de produits chimiques, de produits pharmaceutiques, de machines, de produits électroniques et de produits de haute technologie, ainsi que des services tels que les assurances, les organisations internationales et le tourisme.

Limitations sur les investissements, le contrôle et la propriété internationaux

La Suisse exige des investisseurs dans certains secteurs réglementés, tels que la banque, le trafic, l’immobilier, la défense, les assurances et les médias. En dehors de ces industries, il n’y a pas de limitations aux investissements des investisseurs internationaux.

Limitations et interdictions avec certaines entités, organisations, pays et individus

La Suisse applique de sa propre initiative et en participant à des mesures étrangères, notamment des sanctions et des embargos contre d’autres pays, individus, organisations et entreprises. Néanmoins, il existe des restrictions spécifiques sur des marchandises particulières telles que le matériel de guerre.

Suisse Réglementation des devises, contrôle des changes et obligations d’enregistrement en vertu des lois sur le blanchiment d’argent

Outre les taxes, il n’existe aucune réglementation sur les investissements étrangers ou le rapatriement des bénéfices et des capitaux lors des désinvestissements.

Subventions et incitations existantes pour les investisseurs étrangers

Des incitations conçues pour les investisseurs internationaux au niveau cantonal plutôt que fédéral. À l’heure actuelle, les seules incitations significatives sont des exonérations fiscales pouvant aller jusqu’à dix ans.

Structures d’entreprise en Suisse

Les formes juridiques d’entreprises suisses ont été créées et sont régies par le droit suisse. Ces structures sont réglementées par le Code suisse des obligations .

Entreprise individuelle (Einzelunternehmung)
  • Les entreprises unipersonnelles, telles que les entreprises individuelles et les propriétaires uniques.
  • Non réglementé par la loi et ne pouvant être considéré comme une entité légale.
  • Structure organisationnelle souple et simple.
  • En substance, une entreprise individuelle est une entreprise qu’une personne physique dirige en son nom.
  • Les propriétaires uniques ont une responsabilité illimitée pour l’entreprise.
  • Une entreprise individuelle exerçant une activité commerciale doit être enregistrée auprès du registre du commerce.
  • Une entreprise individuelle dont le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 100 000 CHF n’est pas tenue de s’inscrire au registre du commerce avant le… Registre du commerce .

Société silencieuse (Stille Gesellschaft)

  • Non réglementé explicitement par la loi suisse.
  • Un partenaire silencieux apporte du capital et a droit à un pourcentage spécifique des bénéfices.
  • Le partenaire principal jouit de droits exclusifs pour représenter le partenariat.
  • Les mandants détiennent tous les droits et devoirs dans les transactions avec les tiers.
  • De nature non réglementée ; il existe donc une flexibilité et une liberté contractuelles.

Société simple (Einfache Gesellschaft)

  • Deux ou plusieurs personnes physiques s’associent sur une base contractuelle dans le but spécifique de réaliser des bénéfices.
  • Elle ne présente les caractéristiques ni d’une société simple ni d’une société en commandite.
  • Responsabilité illimitée des associés pour les dettes qui peuvent être encourues par la structure de partenariat.
  • Utilisé à court terme pour atteindre un objectif économique ou non économique.
  • Ne peut pas fonctionner comme une entreprise commerciale.
  • Elle ne possède pas de personnalité juridique, n’est pas autorisée à posséder une raison sociale et ne peut pas être inscrite au registre du commerce.

Société en nom collectif (Kollektivgesellschaft)

  • Deux ou plusieurs personnes physiques fusionnent pour créer une entreprise commerciale ou de production commune.
  • Une société peut également être gérée comme une entreprise qui fonctionnera pour des raisons commerciales.
  • Obligation d’inscription au registre du commerce.
  • Une société en nom collectif doit être inscrite au registre du commerce, qu’elle exerce ou non une activité commerciale.
  • Le consensus est qu’une la société en nom collectif n’a pas d’entité juridique distincte .
  • Autorisée à obtenir des droits et à assumer des obligations, elle peut donc poursuivre et être poursuivie.
  • Porte une responsabilité illimitée pour les dettes contractées par la structure de partenariat.

Société en commandite (Kommanditgesellschaft)

  • Deux personnes ou plus fusionnent dans un but commun.
  • Doit être composé d’un seul individu qui portera une responsabilité illimitée pour les dettes du partenariat.
  • Un ou plusieurs autres partenaires n’auront une responsabilité limitée que dans la mesure de leur apport en capital.
  • Une personne morale peut assumer le rôle de commanditaire.
  • Bénéficie d’une plus grande flexibilité qu’une société en nom collectif.
  • Elle a une personnalité juridique distincte.

Société par actions (Aktiengesellschaft)

  • Exigence d’un capital social minimum de 100 000 CHF, divisé en participations ou en actions négociables.
  • Responsable des dettes de l’entreprise dans la mesure de son actif commercial.
  • Une action porte une valeur nominale d’au moins 0,01 CHF et au moins 20%, et 50 000 CHF du capital social doivent être libérés.
  • L’organe suprême de la société fonctionne comme l’assemblée générale des actionnaires.
  • Lors de l’assemblée générale, un conseil d’administration doit être élu.
  • Le conseil d’administration sera chargé de gérer la gestion quotidienne de l’entreprise.
  • Le conseil d’administration d’une entreprise peut être constitué d’une seule personne.
  • Il doit y avoir une personne physique pour représenter l’entreprise. Il ou elle doit être résident suisse.
  • Les sociétés holding peuvent présenter une demande d’exemption de l’obligation de résidence.
  • Considérée comme la société légale la plus populaire dans le paysage de l’investissement en Suisse.
  • Les actionnaires peuvent conserver leur anonymat.

Société en commandite par actions (Kommanditaktiengesellschaft)

  • Un type de structure commerciale de partenariat dont le capital est divisé en parts.
  • Un ou plusieurs associés doivent avoir une responsabilité illimitée.
  • Forme juridique la moins répandue en Suisse.

Société à responsabilité limitée (Gesellschaft mit beschränkter Haftung)

  • Société avec un capital prédéterminé.
  • Les membres ont une responsabilité limitée en ce qui concerne les dettes contractées par la société. Leur responsabilité est uniquement limitée à leur capital social respectif.
  • Capital social total d’au moins 20 000 CHF et entièrement libéré lors de la constitution.
  • L’organe significatif est l’assemblée générale de ses membres.
  • Les membres ont pour mission de gérer l’entreprise.
  • Après accord lors de l’assemblée des membres ou en vertu des statuts, des personnes physiques tierces peuvent assumer le rôle de gestionnaire.
  • Au moins un membre doit être un résident suisse.
  • Le coût de la constitution en société comprend les honoraires professionnels pour la rédaction des statuts, les frais de traduction, les frais de notaire, les frais d’enregistrement pour la publication des informations pertinentes dans le registre du commerce.
Coopérative (Genossenschaft)
  • Constitué d’un nombre illimité de personnes et de sociétés commerciales.
  • L’objectif principal est de promouvoir et de favoriser les intérêts économiques de ses membres.
  • Il faut être au moins sept personnes pour créer une coopérative.
  • Fonctionne selon une politique de porte ouverte.
  • Rejoindre une coopération est simple et direct.
  • Se compose de l’assemblée générale de ses membres, du commissaire aux comptes et de l’administration.
  • Généralement utilisé pour les entreprises établies dans le secteur agricole.
  • Il est également utilisé pour créer une coopérative de consommateurs ou une coopérative d’achat.
Association (Verein)
  • Forme juridique conçue pour les organisations qui poursuivent des objectifs non lucratifs.
  • Les entités ayant des membres payants peuvent utiliser une association pour mener des activités commerciales.
  • Une entité a une responsabilité limitée sur les dettes dans la mesure des actifs de l’association, sauf si elle n’est pas décrite dans ses statuts.
  • Les organes de la société sont l’assemblée générale des membres et le conseil d’administration.
  • Entité juridique idéale pour les intérêts non lucratifs.
  • Possède un statut juridique indépendant, et a donc des droits et des obligations juridiques.
Fondation (Stiftung)
  • Considéré comme une entité juridique mais qui ne consiste pas en un ensemble de personnes physiques.
  • Constitué par l’affectation de fonds à un objectif spécifique, par le biais d’un testament ou d’un acte public.
  • La donation d’un bien est durable et irrévocable.
  • La modification de l’objet n’est pas autorisée.
  • On peut les trouver dans le commerce sous la forme d’une fondation d’entreprise,
  • Dans une structure de fondation d’entreprise, la fondation agit comme le propriétaire légal de l’entreprise ou son actionnaire principal qui gère l’ensemble des opérations de l’entreprise.
Exigences en matière de création et d'enregistrement des entreprises en Suisse
  • Un certificat confirmant la nomination du Conseil d’administration et des auditeurs.
  • Signatures certifiées des personnes physiques autorisées comme signataires de la société.
  • Statuts authentifiés publiquement.
  • Nationalité ou domicile des membres du conseil d’administration.
  • La demande d’enregistrement d’une société est déposée auprès du registre du commerce et des sociétés avec les informations pertinentes suivantes :

L’enregistrement d’une société à capitaux étrangers en Suisse peut prendre entre 7 jours et deux semaines. Le pays documents du registre fédéral toutes les informations pertinentes sur les entités juridiques enregistrées.

En revanche, tous les registres du commerce sont cantonaux. Les sites web régionaux sont mis à jour afin de s’assurer que les investisseurs étrangers et les personnes morales sont bien informés de la procédure d’enregistrement.

Exigences en matière de rapports d’activité en Suisse

Le conseil d’administration de la société doit présenter son rapport d’activité lors de l’assemblée générale annuelle des actionnaires et y inclure les éléments suivants :

  • États financiers annuels
  • États consolidés, le cas échéant
  • Rapport de gestion, le cas échéant

Certaines taxes doivent être payées en relation avec la soumission précise des rapports annuels. Les frais de tenue de livres s’élèvent à 2 000 CHF par an, tandis que les frais d’audit varient entre 2 000 et 4 000 CHF par an.

L’audit des petites entreprises est obligatoire. Une taxe doit être déposée pour chaque année fiscale. Des exigences particulières en matière de rapports sont établies pour les entreprises réglementées. Il n’y a pas d’obligation de soumettre les comptes financiers au registre des sociétés.

Capital social

  • Le capital social d’une société à capitaux étrangers est fixé à un minimum de 100 000 CHF, dont 50 000 CHF doivent être versés en espèces ou en nature.
  • Il n’y a pas de montant maximal pour le capital social, mais au moins 20 % doivent être libérés.

Contrepartie non monétaire

Le paiement en nature est autorisé sous deux conditions :

  • Un rapport écrit, dûment vérifié par l’auditeur, remis à un notaire et au registre du commerce.
  • Le paiement effectif est divulgué dans les statuts et dans le Journal officiel du commerce de la Suisse.
  • Les mêmes conditions et règles sont applicables à l’incorporation en espèces si les espèces sont utilisées immédiatement après pour acheter des actifs aux actionnaires et aux tiers.
Structure de gestion des entreprises à capitaux étrangers

Le conseil d’administration doit compter au moins un membre. Le conseil d’administration peut déléguer les fonctions et les pouvoirs de l’entreprise à des administrateurs individuels ou à des tiers. Les fonctions énumérées ci-dessous ne peuvent pas être déléguées par les actionnaires de la société au conseil d’administration ou lui être retirées :

  • Nomination, révocation et contrôle des parties chargées de la gestion et de la représentation.
  • Création de l’organisation.
  • Gestion de l’entreprise et émission d’importantes directives de gestion.
  • Notification de fonds propres négatifs à un juge en Suisse.
  • Préparation du rapport d’activité et des assemblées d’actionnaires
  • Structuration d’un système comptable, contrôles financiers et planification financière.

Limites de gestion des structures commerciales à capitaux étrangers

En Suisse, il n’y a pas de limitations pour les gestionnaires étrangers. Cependant, une personne physique ou plus qui peut représenter la société doit être un résident suisse.

Responsabilité des administrateurs et des dirigeants

Les administrateurs et les dirigeants sont responsables de la gestion de la société, tandis que les actionnaires individuels et les créanciers de la société sont responsables des dommages causés intentionnellement ou résultant de la négligence de leurs devoirs et responsabilités.

Responsabilité des sociétés mères

Une société mère n’est pas tenue responsable des dettes contractées par ses filiales, sauf si elle a donné une garantie ou si elle est éligible en tant qu’administrateur fictif.

Environnement de la comptabilité et de l’audit en Suisse

  • Les entreprises sont censées tenir des registres comptables, préparer des bilans et des comptes de résultat ne dépassant pas 12 mois.
  • Les règles comptables sont applicables aux entreprises de toute taille à l’exception des petites entités telles que les entreprises individuelles, les sociétés de personnes, les fondations et les associations.
  • Les petites entités dont le chiffre d’affaires est inférieur à 500 000 CHF peuvent fournir une compilation des revenus et des dépenses sans dispositions concernant l’évaluation des actifs et des passifs. Toutefois, ces entités sont tenues de comptabiliser les charges et les produits attribuables à la période comptable.
  • Les micro-entités dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100 000 CHF peuvent se passer des comptes de régularisation et rester sur une simple base de caisse.
  • Les entités de taille moyenne sont réputées appliquer les règles comptables en vigueur et doivent donc fournir des notes sur les états financiers.
  • Les entités de taille moyenne sont soumises à un audit limité, étant donné qu’elles n’ont pas été choisies pour l’opting-out, une condition qui est possible pour les entités de moins de 10 employés.
APERÇU DU SYSTÈME FISCAL SUISSE

Impôt sur les sociétés

  • Les sociétés considérées comme résidentes en Suisse sont soumises à l’impôt sur le revenu des sociétés (IS), qui est calculé par la fédération ainsi que par les cantons et les communes sur leur revenu mondial.
  • Les règles de répartition (cantons et communes) ainsi que les conventions de double imposition peuvent limiter les droits d’imposition.
  • Les entreprises non résidentes sont soumises à l’impôt suisse à tous les niveaux, sur la base de leurs revenus de source suisse.
  • Taux de l’impôt sur les sociétés (niveau fédéral) 8,5% ou 7,8% (effectif)
  • Taux d’imposition de la branche (niveau fédéral) 5% ou 7,8% (effectif)
  • Taux de gains en capital (niveau fédéral) 0/8%/8.5% ou 7,8% (effectif)

Revenu imposable

  • Imposé sur le bénéfice net après impôt d’une entreprise tel qu’il apparaît dans les états financiers.
  • Les bénéfices nets de la société sont constitués de revenus d’entreprise ou de commerce, de revenus passifs et de gains en capital.
  • Les revenus de source étrangère sont considérés comme des revenus imposables, un allégement étant accordé pour les revenus de dividendes provenant de participations qualifiées.
  • Les dépenses professionnelles sont déductibles dans le calcul du revenu imposable.
  • Les gains et les pertes résultant de la conversion des états financiers dans une monnaie fonctionnelle en CHF ne sont pas pris en compte à des fins fiscales.

Taux de revenu imposable

  • L’impôt est imposé au niveau fédéral, cantonal et communal.
  • Le taux d’imposition fédéral est fixé à 8,5% applicable sur le revenu net.
  • Compte tenu de l’impôt fédéral, cantonal et communal sur le revenu, l’impôt effectif combiné se situe entre 12 et 22 % pour les sociétés soumises à l’impôt ordinaire, en fonction du lieu de résidence.
  • Le taux d’imposition effectif dans la majorité des régions (cantons) se situe entre 12 % et 14 %.

Surtaxe

  • Il n’y a pas de surtaxe en Suisse.

Impôt minimum de remplacement

  • Il n’existe pas d’impôt minimum alternatif en Suisse.

Gains en capital

  • Aucun impôt spécifique sur les gains en capital n’est imposé au niveau fédéral.
  • Les plus-values sur la vente d’actifs sont traitées comme des revenus ordinaires, quelle que soit la durée de détention des actifs.
  • Pour les actifs vendus à un actionnaire ou à une société liée à un prix inférieur à celui du marché, les plus-values peuvent être réévaluées pour des raisons fiscales.
  • Les plus-values résultant de la vente d’une participation d’au moins 10% dans une société peuvent bénéficier de la participation, à condition que la participation ait été détenue pendant plus de douze mois.

Pertes

  • Les pertes peuvent être reportées pendant sept ans.
  • Les pertes peuvent également être déduites de tout revenu ou gain en capital.
  • Les pertes ne peuvent pas être reportées en arrière.

Allégement de l’impôt étranger

  • Les revenus de source étrangère sont imposables.
  • Un allégement est accordé pour les revenus de dividendes provenant de participations éligibles.
  • Les revenus de source étrangère sont imposés nets du total des actifs étrangers.
  • Il n’y aura pas de crédit accordé pour l’impôt étranger payé.

Suisse Exemption de participation

  • Les dividendes sont imposables pour la société bénéficiaire.
  • Un allégement est accordé pour les dividendes reçus de participations éligibles dans des sociétés résidentes et non résidentes.
  • Une participation est qualifiée lorsque la société bénéficiaire détient au moins 10% du capital de la société payante ou que la valeur totale de la participation n’est pas inférieure à 1 million de francs suisses.

Régime des sociétés holding en Suisse

Il n’existe pas de régime de société holding en Suisse.

Incitations

La réforme de l’impôt sur les sociétés de 2020 a remplacé les régimes fiscaux privilégiés par de nouvelles mesures reconnues au niveau international.

Règles anti-évitement en Suisse

Règles relatives aux prix de transfert

  • La Suisse n’a pas d’exigences formelles en matière de documentation ni de législation sur les prix de transfert.
  • Toutes les transactions entre parties liées avec des entités suisses doivent cependant être effectuées dans des conditions de pleine concurrence.
  • La Suisse suit actuellement les règles de tarification de l’OCDE et a imposé une obligation de déclaration pays par pays.

Limitation de la déduction des intérêts

  • Les règles de capitalisation restreinte des valeurs refuges exigent un taux d’endettement minimum pour chaque catégorie d’actifs.

Une entreprise peut emprunter des fonds jusqu’à concurrence du pourcentage de ses actifs énumérés ci-dessous :

  • 100 % de sa trésorerie
  • 85% des autres actifs courants et des prêts
  • 90% des obligations nationales et étrangères en CHF
  • 70% d’investissements dans des filiales, des maisons, des appartements, des terrains et des actifs incorporels
  • 80% d’obligations étrangères en devises et tous les autres biens immobiliers
  • 60% de titres cotés
  • 50 % de titres non cotés, de mobilier et d’installations.

Sociétés étrangères contrôlées

  • Il n’existe pas de règles relatives aux sociétés étrangères contrôlées.

Exigences relatives à la substance économique

  • Il n’existe pas d’exigences en matière de substance économique en Suisse.

Taxe de sortie

  • L’Exit tax n’est pas applicable en Suisse.
  • Le taux d’imposition à la sortie est le même que le taux d’imposition ordinaire.

Règle générale anti-évitement

  • La législation fiscale suisse impose une règle générale anti-évitement.

Taxe sur la valeur ajoutée

  • Taux standard – 7,7
  • Taux réduit – 0/2%/2.5%,7 %.
  • V L’AT est applicable à la vente de biens et de services qui ont lieu sur le territoire suisse.
  • La TVA est applicable à l’acquisition de services auprès d’entreprises basées à l’étranger.
  • La TVA est applicable à l’importation de biens.
  • Les non-résidents qui sont les destinataires habituels des biens d’exportation ne sont pas soumis à la TVA.
  • L’acquisition et la vente de la propriété intellectuelle sont soumises à la TVA. ‘
  • Les entreprises de vente à distance réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 100 000 francs suisses à partir d’envois de faible valeur sont soumises à la TVA.
  • Le taux de TVA de certains biens peut être réduit à 2,5%.
  • La plupart des services bancaires, les primes d’assurance, les biens immobiliers résidentiels, la santé, l’éducation et les jeux électroniques ou les casinos non réglementés sont exemptés.
  • Une TVA au taux de 3,7 % est applicable aux secteurs de l’hôtellerie et de l’hébergement.
  • Les entreprises actives en Suisse dont le chiffre d’affaires annuel est supérieur à 100 000 CHF.
  • Les personnes physiques qui ne sont pas enregistrées en tant que payeurs de TVA et qui acquièrent des services à l’étranger dont la valeur dépasse 10 000 CHF au cours d’une année civile donnée sont soumises à la TVA selon le mécanisme d’autoliquidation. Elles devront s’enregistrer par écrit auprès de l’administration fédérale des impôts avant le 28 février de l’année suivante et acquitter la TVA à 7,7 % sur les services.
  • En Suisse, les déclarations de TVA doivent être déposées sur une base trimestrielle et le montant de la TVA doit être versé à l’administration fiscale fédérale dans les 60 jours suivant la fin de chaque trimestre.

Taxe sur les salaires

  • Il n’existe pas d’impôt général sur les salaires en Suisse, mais un impôt est prélevé sur les salaires des étrangers qui n’ont pas le statut de résident permanent en Suisse.
  • Tous les autres salaires des employés résidents suisses sont imposés dans le cadre du revenu ordinaire.

Droit d’apport

  • Il n’existe pas de droit d’apport en Suisse, à l’exception du droit de timbre.

Impôt sur les biens immobiliers

  • Certains cantons (régions) imposent un impôt sur les biens immobiliers.

Droits de mutation

  • Les transferts de titres facilités par les négociants en valeurs mobilières suisses sont soumis à une taxe de 0,15% sur les titres suisses et de 0,3% sur les titres étrangers.
  • Droit de timbre
  • Un droit de timbre de 1 % est applicable aux apports en capital d’une entreprise basée en Suisse et peut être payé en espèces ou en cash.
  • Un seuil d’exemption de 1 million de francs suisses est applicable à l’émission d’actions en Suisse.
  • Les activités de réorganisation des entreprises, telles que les scissions d’actifs, les fusions et le transfert du domicile d’une société de l’étranger vers la Suisse, sont exemptées du droit de timbre.
  • Tout récemment, le droit de timbre a finalement été aboli par le Parlement suisse, mais il est soumis à un référendum en 2022.

Impôt sur la fortune nette

  • L’impôt sur la fortune des entreprises est imposé à différents taux, selon le canton et les privilèges fiscaux en vigueur dans cette région. L’impôt net sur la fortune en Suisse se situe entre 0,01% et 0,5%.
  • Dans de nombreux cantons, l’impôt sur la fortune nette peut être déduit de l’impôt sur le revenu.
  • En Suisse, il n’existe pas d’impôt fédéral sur la fortune ou le patrimoine net des particuliers. Toutefois, cela peut être évalué au niveau cantonal.

Droits de succession

  • Il n’existe pas d’impôt fédéral sur les successions ou les héritages, bien qu’il puisse être imposé au niveau cantonal.

Conventions fiscales avec la Suisse

  • L’instrument multilatéral de l’OCDE (MLI) a été mis en application en Suisse le 1er décembre 2019.
  • La Suisse a conclu des conventions de double imposition et des obligations d’échange d’informations fiscales avec plus de 100 pays, dont des pays de l’UE et des pays membres de l’OCDE. Les principaux pays ayant conclu des conventions de double imposition avec la Suisse sont la Chine, Hong Kong, l’Indonésie, la Malaisie, Israël, le Koweït, la Corée du Sud, l’Afrique du Sud et bien d’autres encore.
  • Le Parlement suisse travaille en permanence à l’extension de son réseau de conventions de double imposition.

Droits de douane

  • Les exportations sont exonérées de la taxe sur la valeur ajoutée suisse.
  • Les importations sont soumises à la taxe sur la valeur ajoutée à l’importation.

Les défis à relever pour opérer dans un pays étranger comme la Suisse sont souvent intimidants. Les réglementations, les lois et les règles étant en constante évolution, il n’est pas surprenant que de nombreux investisseurs étrangers, même bien informés, puissent s’y perdre en cours de route. En tant que spécialiste réputé du conseil aux entreprises, Damalion cherche à être un partenaire fiable pour les investisseurs étrangers et les entités juridiques qui souhaitent faire des affaires en Suisse.

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Ces informations ne sont pas destinées à remplacer un conseil fiscal ou juridique individualisé. Nous vous suggérons de discuter de votre situation spécifique avec un conseiller fiscal ou juridique qualifié.

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